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Les sept demeures de Marie : Nazareth, Jérusalem, Ephèse, Lorette...

Auteur Hervé Roullet Catégorie Tous nos ouvrages
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Le mot de l'éditeur :

Ce livre est une approche inédite du mystère marial, une invitation à voyager dans l'espace et le temps, pour suivre la mère de Jésus en ses différentes demeures.

Ce livre est une approche inédite du mystère marial, une invitation à voyager dans l'espace et le temps, pour suivre la mère de Jésus en ses différentes demeures : un grand voyage partant de Nazareth, pour aller à Jérusalem, à Éphèse, en Asie Mineure, puis aux rives de l'Adriatique (à Lorette), et enfin aux frontières de l'inaccessible.
En effet, la vie de Marie n'a pas été statique. Elle vit d'abord chez ses parents Anne et Joachim, épouse Joseph le charpentier et demeure avec lui et Jésus, à Nazareth. Elle accompagne Jésus à Jérusalem au temps de sa Passion. Après sa résurrection, Marie participe aux premiers pas de l'Église, puis part, avec saint Jean, près d'Éphèse et y vit quelques années encore, avant d'être élevée au ciel. 

Le voyage se poursuit au sanctuaire de Lorette, qui abrite la maison de Marie, d'où montent de ferventes prières, notamment les litanies invoquant Marie sous le nom de Maison d'or, puis il s'achève au Palais du Roi céleste où la Vierge est couronnée reine de l'univers.

L'auteur :

Né en 1947, et ingénieur de formation, Hervé Roullet est à la fois compositeur et écrivain chrétien.

Sur le plan musical, il a composé des pièces pour piano et des chants liturgiques enregistrés par des pianistes de renom, comme Jean Dubé, Jean Martin, et bientôt Marie-Laure Boulanger et, pour la partie liturgique, par l’ensemble Via lucis, dirigé par Marie Saadi, de l’Opéra de Paris.

Sur le plan littéraire, Hervé Roullet est l’auteur de seize ouvrages à caractère religieux, car il est également diplômé en théologie de l'Institut catholique de Paris. La plupart ont reçu l'imprimatur de l’archevêché de Paris.

Certains concernent les bases de la foi catholique, dans le but d’aider les personnes en recherche à mieux connaître la foi chrétienne ou de donner à d’autres les moyens de se cultiver davantage en matière religieuse.

Il s’est intéressé aussi aux vies de saints inédites ou rares, comme saint Etienne, le premier diacre et premier martyr, Bakhita l'esclave devenue sainte, sainte Thérèse-Marguerite Redi, sainte Mâtie la vierge troyenne, ou les martyrs d’Otrante ; ces deux derniers ouvrages étant disponibles début 2019.

Hervé Roullet est aussi un écrivain marial. Il a publié Marie, Reine de l’Amour, chez Docteur angélique et son livre récent : Les sept demeures de Marie : Nazareth, Jérusalem, Éphèse, Lorette..., est une sorte de biographie originale et documentée de la Vierge Marie, en la suivant dans ses demeures : chez ses parents Anne et Joachim, à Nazareth chez Joseph, à Jérusalem lors de la passion de son fils Jésus, à Éphèse dans la maison qu’elle a occupée après son départ de Jérusalem. Dans ce livre très complet et illustré, l’auteur s’intéresse aussi à la sainte maison de Lorette, puis il commente avec précision le sens profond des Litanies de Lorette, avant de conclure l’ouvrage en évoquant le Palais du Roi des Cieux, où Marie règne auprès de son fils depuis son Assomption.

Signalons enfin qu’Hervé Roullet participe à la réflexion sur des sujets au cœur de l’actualité, comme en témoigne son livre : Chrétiens et musulmans. Marie, porte de l'unité, préfacé par l'abbé Fabrice Loiseau (Éditions Docteur angélique, 2018). Le livre ouvre des perspectives nouvelles étonnantes, à partir des privilèges de la mère de Jésus.

Caractéristiques : 15 x 22 x 3 cm, 390 pages, 600 gr, avril 2018.

EXTRAIT

Vous êtes invités à un beau voyage dans l'espace et le temps, pour visiter la Vierge Marie en ses différentes demeures. Nous irons d'abord en Palestine, à Nazareth, chez ses parents, Anne et Joachim. Ce n'est pas un couple bien différent des autres, mais il a eu la faveur insigne d'engendrer la mère de Jésus-Christ. Comme chacun sait, Dieu ne choisit pas ceux qui en sont dignes, mais ceux qu'il lui plaît.

Quand Marie a environ neuf ans, ils la mettent dans une sorte d'école qui jouxte le temple de Jérusalem.

Lorsqu'elle atteint une quinzaine d'années, Joseph est désigné pour la prendre pour épouse ; c'est la coutume de l'époque.

Jusque-là, tout serait habituel, sauf que l'ange Gabriel vient la visiter. Il entre chez elle comme chez lui, et il n'a pas tort, car Marie est le paradis terrestre du nouvel Adam1 ; puis, il lui dit ex abrupto :

Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi !

L’évangile nous dit que Marie est toute troublée, et se demande ce que peut bien signifier cette salutation, dépourvue de toute circonvolution.

Bonne nouvelle ! L’ange continue, et lui dit qu'elle va concevoir et enfanter un fils et qu'elle devra l'appeler du nom de Jésus (L’Éternel est salut). Elle est sûrement ravie, car chacun sait que les femmes israélites sont fières d'avoir d'abord un garçon...

Le problème, c'est ce que dit ensuite « l'homme de Dieu », car cela dépasse l'entendement :

Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut.

Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père.

Il régnera pour toujours sur la famille de Jacob, et son règne n'aura pas de fin.

Le plus étonnant, c'est que Marie, qui a l'esprit délié, ne perd pas pour autant ses moyens, et montre même qu'il ne faut pas la prendre pour une naïve :

Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais pas d'homme ?

Gabriel toujours aussi concis, va droit au but, quitte à lui énoncer l'incompréhensible :

L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre, c'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.

Marie est intérieurement libre, car « où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté » et, comme elle sait qu'en toutes choses la volonté de Dieu doit être accomplie, elle répond sans hésiter :

Je suis la servante du Seigneur ; qu'il m'advienne selon ta parole !

Elle ne peut en savoir davantage car, sur ces mots, l'ange ne s'attarde pas, et la quitte.

Plus tard, lorsque Marie revient d'un séjour chez sa cousine, Joseph constate qu'elle est enceinte, avant qu'ils n'aient habité ensemble. Il se résout à la répudier secrètement, mais l'ange le visite en songe et l'avise qu'il ne doit rien craindre, car ce qui a été engendré en elle vient de l'Esprit Saint. Il apprend à son tour qu'il doit donner à l'enfant le nom de Jésus, car c'est lui le Sauveur.

Joseph prend donc Marie chez lui, à Nazareth ; ce sera la maison de la sainte Famille, bien que Jésus soit né à Bethléem, comme annoncé par les prophètes.

Plusieurs années se passent avec pour seuls événements notables l'aller-retour de Nazareth en Égypte, pour éviter le massacre des jeunes enfants décidé par Hérode et, douze ans plus tard, la disparition de Jésus que l'on retrouve au temple, parmi les docteurs.

Marie monte de temps en temps en famille à Jérusalem pour la célébration des fêtes juives, et elle est présente lors de la dernière Pâque de Jésus où, après avoir institué l’eucharistie, il est condamné à mort. Du haut de la croix, il lui confie Jean pour fils, et il demande à Jean de la prendre pour mère ; alors, il la prend chez lui.

Ainsi, nous voyons déjà que la vie de Marie n'a pas été statique. Marie n'est pas une sorte de moniale avant la lettre. Elle a parcouru les étapes habituelles de la vie d'une femme ; elle a été une petite fille enjouée, qui a dansé les belles danses d’Israël, puis elle est devenue une fiancée, une épouse, une mère de famille, une amie. Nous voyons, auprès d'elle, se profiler les silhouettes familières de personnes citées dans les évangiles.

Nous sommes tellement habitués à lire ou entendre des passages d'évangile que nous ne percevons pas toujours assez la part de souffrances qu'il y a eu aussi dans sa vie : les sarcasmes de voisins qui se moquent d'elle quand elle est enceinte (certains Juifs l'accusent d'être une prostituée), la porte fermée de l'hôtellerie, quand elle est sur le point d'accoucher et, par-dessus tout, le chemin du Calvaire.

Après la joie indicible de la résurrection de Jésus, Marie participe aux premiers pas de l’Église. Elle est là pour la Pentecôte qui transforme les apôtres en hérauts de la foi ; elle est là quand ils sont missionnés par l'Esprit-Saint vers des terres lointaines. Elle les suit personnellement, comme s'ils étaient ses propres enfants. Ils appliquent les directives de Jésus :

Proclamez que le Royaume des Cieux est tout proche.

Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit.

Devenus les colonnes de l’Église, pour parler comme saint Paul, ils sont entourés de nombreux disciples. Jésus en établit déjà soixante-douze. Marie les connaît, elle prie pour eux et avec eux. Elle fréquente notamment Luc et Jean, et connaît, au moins par ouï-dire, Paul.

Quelque temps après l'ascension de Jésus, Marie part, avec saint Jean, pour Éphèse, en Cappadoce, au centre de l'actuelle Turquie.

Mais notre voyage ne s'arrête pas là : il se poursuit en Italie, dans la région des Marches, à Lorette, où la maison de la sainte Famille a été transportée. Cette maison est intégrée aujourd’hui dans un grand sanctuaire où montent depuis des siècles de ferventes prières, notamment les fameuses litanies de Lorette.

Enfin, la dernière étape du voyage ne sera pas terrestre, mais céleste, car nous évoquerons l'assomption de la Vierge, puis son intronisation au Palais du Roi céleste où elle règne à jamais comme reine de l'univers.

À travers ces événements, nous voyons se profiler les différentes demeures de Marie :

1. Chez ses parents

2. Chez Joseph, à Nazareth

3. À Jérusalem

4. À Éphèse

5. À Lorette

6. En la Maison d'or, demeure mystique

7. Au Palais du Roi des Cieux

Certaines de ces demeures portent une attestation scripturaire. D'autres s'inscrivent plutôt dans la tradition de l’Église. Il peut aussi y avoir, à l'occasion, l’éclairage d'un apocryphe ou de la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich. En effet, ces documents contiennent des informations dignes d'intérêt, lorsqu'ils sont confrontés à des données historiques ou aux acquis de l'archéologie.

L’important est de mieux comprendre et de faire connaître le message toujours discret et humble que nous transmet la mère de Jésus-Christ. La voir vivre, l'écouter, l'admirer, sont les plus sûrs moyens de mettre en relief les commandements de l'amour qui font la grandeur et l’incomparable saveur du christianisme.

Remarquons toute l'importance du concept de demeure ou maison, puisque le Christ a habité parmi nous et qu'il nous invite à demeurer chez lui…

1 Louis-Marie Grignion de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, Paris, Le Seuil, 1966, 261, p. 194.

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