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Le mot de l'éditeur :
Le genre de cet ouvrage est la contemplation stupéfiée devant le miracle caché ou plutôt le mystère du petit enfant, de la création d’être humain. Il s’agit plutôt d’un témoignage de l’âme ouverte devant le lecteur, de l’âme qui pense dans sa présence et l’invite à partager ses émotions et ses découvertes : un livre de réflexion théologique (je pense assez nouvelle et inattendue) et en même temps d’une œuvre littéraire, construite comme une chaîne (ou mosaïque) d’aphorismes : Le peuple-enfant, ou l’Evangile des tout-petits ; L’Eglise à la taille du Christ (vd Ef 4,13). Simples, orphelins, saints. (Les conditions ou les propriétés existentielles de l’être enfant). Nouvelle créature (2 Co 5, 17) ou l’ascétisme oriental comme tentative de surmonter sa condition d’adulte et de revenir à l’état de sa propre création initiale qui se trouve en chaque homme et femme). L’enfance comme Épiphanie. La civilisation de l’enfant.
Au final, l’unique chance de se sauvegarder pour l’humanité devant les défis de la civilisation technologique de l’avenir est le retour au statut de l’enfant au sens évangélique.
Vladimir Zielinsky, converti au christianisme à Moscou, baptisé à l'âge adulte, a participé d'une manière active à la vie culturelle et religieuse indépendante alors qu'elle était persécutée par le régime. Prêtre orthodoxe à Brescia, en Italie, depuis 1999, il explore le mystère qui unit l'homme à Dieu. Marié, père de quatre enfants, il donne des chroniques en quatre langues à divers journaux dont La Croix. Il a publiés cinq livres en France.
Caractéristiques : 14 x 22.3 x 2 cm, 254 pages, 340 gr, mars 2018.
